Qu´importe le bruit de nos larmes
Le temps couvrira le vacarme
Question de jour ou d´heure
Comme un sablier sur nos âmes
Oublier nos bleus et nos blâmes
Qu´on cache à l´intérieur
Tous les Refrains
qu´on respire,
Les
anges n´en retien
dront que l´air
Cessons de chan
ter le pire,
Au
pire, laissons nous
faire
On dessine des aquarelles sur nos
coeurs
A l´encre des cils pour en conserver les cou
leurs
On dessine, les battements qu´on a sur le
coeur
Quand on tambourine dans le souffle intime de nos
heures
Qu´importe le temps de nos rêves
La couleur est toujours trop brève
Nos tableaux nous ressemblent
On part, on dérive, on revient
Entre la rive et le ravin
Frêles et modes
tes navires
Nos
vies tanguent et par
fois s嫎garent
Si tu sens que
tu chavires
On dessine des aquarelles sur nos
coeurs
A l´encre des cils pour en conserver les cou
leurs
On dessine, les battements qu´on a sur le
coeur
Quand on tambourine dans le souffle intime de nos
heures
Joli prémisse, jolie promesse
Le temps qui passe est une ivresse
N´ayant plus jamais
la gueule de bois
Si l´on devient aveugle comme l´amour
J´apprendrai à lire
en braille
Sur ton corps, chaque mot, chaque jour,
Tous les détours, tous les dé
tails,
Tous les contours, toutes les
failles
On dessine des aquarelles sur nos
coeurs
A l´encre des cils pour en conserver les cou
leurs
On dessine, les battements qu´on a sur le
coeur
Quand on tambourine dans le souffle intime de nos
heures
Sur ton corps qui divague
Tout
passe (tous les détours tous les détails)