J´ai trouvé,
l´autre jour, notre maison dé
serte,
En vain, je
t´appelais, l´angoisse au fond du
coeur.
La porte
du jardin était encore ou
verte,
Tu venais
de partir, brisant notre bon
heur.
A
lors, en découvrant dans
le sable doré
L´em
preinte de tes pas, lon
guement j´ai pleuré.
(Tacet)..
Qui m´emplit de dé
tresse.
Fait de tant de beaux
jours
Et de nuits de ca
resses.
(tacet) Vers ton nouveau des
tin,
Vers ton rêve incer
tain,
Moi, tout seul, je res
tais,
Fixant avec tris
tesse
(tacet) Comme un enfant, tout
bas
J´ai pleuré sur tes
/|
pas.
Ce matin, doucement, j´ai vu s´ouvrir la porte,
Ce n´était pas un rêve... Tu me revenais.
Tout ce qui s´est passé, chérie, ah! Que m´importe,
Puisque à nouveau, l´espoir ici chante et renaît!
L´empreinte de tes pas à l´entrée du jardin,
Se devinait encore, et j´ai pleuré, soudain...
J´ai pleuré sur tes pas
En murmurant tout bas
La prière d´amour,
Pour bénir ton retour
Qui voit fuir ma détresse.
J´ai pleuré sur tes pas
Car je ne pouvais pas
Après tant de douleur
Croire à tant de bonheur,
De joie et de tendresse.
Je t´avais près de moi
Comme avant, sous mon toit,
Je savais que, bientôt
Tu viendrais, d´un seul mot,
Chasser tout tristesse.
Je savais... et, pourtant,
Le coeur enfin content,
Dans le jardin, longtemps,
Comme un enfant, tout bas