Quand il était encore b
ébé, Xav
ier
Voyant sa mère qui poupon
nait Son ca
det
Voulant tout faire comme ma
man Tendre
ment
Langeait et berçait son our
son Sans fa
çon,
Qu´il é
tait b
ien disp
osé
Mais les amis mais les parents
Apprenant
Qu´il était tendre et maternel
L´eurent belle
De tomber à bras raccourcis
sans merci
Sur la pauvre maman tranquille
Malhabile
Vous voyez vous voyez
Qu´elle n´y avait pas pensé
Ils lui prédirent avec terreur
Quelle horreur
Qu´il allait être paraît-il
Pas viril
Dirent qu´il fallait mettre aussitôt
une auto
Dans les mains de ce petit mâle
Anormal
Vous voyez vous voyez
A quoi on peut échapper
Mon Xavier n´a pas protesté
Pas pleuré
A enroulé vaille que vaille
La feraille
Dans le mouchoir de sa maman
Tendrement
Puis il a fait faire dodo
A l´auto
Vous voyez vous voyez
Qu´on pouvait bien s´inquiéter
Je dois pourtant vous rassurer
Sur Xavier
Il a passé sans avanies
Son permis
Ses sentiments pour son auto
Sont normaux
Tous ne peuvent pas en dire autant
Bien souvent
Vous voyez vous voyez
Tout finit par s´arranger