J´suis comme
la mer à Deau
ville, chaque
soir
J´préfère prendre
le large plutôt qu´
voir les vieux ri
chards
Prêts à clam
ser sur les
planches au
pied d´une vieille
gloire
Et on mar
chait tous les
deux presque
seuls
Avec Dean
Martin, Mari
lyn et Clark Ga
ble
Septembre a
rrivait, les
marchands de glaces
faisaient la gueu
le
On rêvait pas d´vant les pala
ces
C嫎tait
regarder l嫎
té qui se
lasse
Et
les chiens qui c
ourent
Après les chevaux qui
passent
Et dans le
ciel des
signaux d´a
paches
Sans toi, je
suis un morceau d´
cuir que rien ne
tache
Il y a des
reflets d´au
trefois
quand le ciel
bouge
On courait sur la
plage après
mon chien ta
ré
Qui s´lâchait sur le
sable d´vant
les touristes ou
trés
Il a fini en
cage et mo
i, o
n a failli m´piqu
er
On rêvait pas d´vant les pala
ces
C嫎tait
regarder l嫎
té qui se
lasse
Et
les chiens qui c
ourent
Après les chevaux qui
passent
On attenda
it qu´les réverbères
s´allument,
peinards
A une heure d´
Paname, la Côte
d´Azur des banlieusard
s
Avec ses bancs d´vie
ux qui nous mataient et nous
trouvaient un drôle d´ai
r
Fidèles au poste
, f
ace à la mer
Nous étions deux au
pied des dunes, ta tignasse
brune, mon crâne ra
sé
Eux, revoyaient un peu
dans nos caresses,
les leurs
passées
De toute une
vie, on ne re
tient que quelques gestes
De Deauville, de to
i, de moi,
qu´est-c´qu´il en
reste
?
On rêvait pas d´vant les pala
ces
C嫎tait
regarder l嫎
té qui se
lasse
Et
les chiens qui c
ourent
Après les chevaux qui
passent