Mesures à 3 temps
At
tendez que ma joie re
vienne
Et que se
meure le souve
nir
De
cet amour, de tant de
peine
Qui n“en fi
nit pas de mou
rir.
A
vant de me dire:" Je
t“aime",
A
vant que je puisse vous le
dire,
At
tendez que ma joie re
vienne,
Qu“au ma
tin, je puisse sou
rire.
Lais
sez -
moi! Le chagrin m“em
porte
Et je
vogue sur mon dé
lire.
Laissez-
moi! Ouvrez cette
porte.
Laissez-
moi! Je vais reve
nir.
J“at
tendrai que ma joie re
vienne
Et que soit
mort le souve
nir
De
cet amour, de tant de
peine
Pour lequel
j“ai voulu mou
rir.
J“at
tendrai que ma joie re
vienne,
Qu“au ma
tin, je puisse sou
rire,
Que
le vent ait séché ma
peine
Et
la nuit calmé mon dé
lire.
Il e
st, paraît-il, un riv
age
Où lĀ“on
guérit du mal dĀ“ai
mer.
Les a
mours mortes y font nau
frage,
Si tu
veux que ma joie re
vienne,
Qu“au ma
tin, je puisse sou
rire
Vers ce
pays où meurt la
peine,
Je t“en
prie, laisse-moi par
tir!
Il
faut, de mes amours an
ciennes,
Pour
que, libérée de ma
chaîne,
Vers
toi, je puisse reve
nir.
Alors,
je t“en fais la pro
messe,
En
semble, nous irons cueil
lir
Au jar
din fou de la ten
dresse
La
fleur d“amour qui va s“ou
vrir
Mais c“est trop
tôt pour dire:" Je
t“aime",
Trop
tôt pour te lĀ“entendre
dire.
La
voix que j“entends, c“est la
sienne.
Ils sont vi
vants, mes souve
nirs.
Par
donne-moi : c“est lui que
j“aime.
Le
passé ne veut pas mou
rir .
..