J´ai l´air comme
ça d´une
moins que
rien
Qu´a pris la
vie du
bon cô
té,
D´une fille per
due qui
va son ch´
min
Sans trop cher
cher
à s´y r´trou
ver.
Quand un gar
çon me
fait la
cour,
Ça m´fait plus
rien:
j´ai l´ha
bitude.
Ça m´amuse
deux ou
trois
jours
Puis je r´tourne
à m
a solit
ude.
A grands coups d´bonh
eur.
J´fais pas l´amour pour de l´argent
Mais il m´reste plus beaucoup de vertu.
C´est presque aussi décourageant
Que de faire les cents pas dans la rue.
Maintenant, mon coeur est ensablé
Il a cessé de fonctionner
Le jour même où je l´ai quitté,
Sans trop savoir où ça me mènerait.
J´ai tué l´amour
Parce que j´avais peur,
Peur que lui n´me tue
A grands coups de bonheur.
J´ai tué l´amour.
J´ai tué mes rêves.
Tant pis si j´en crève.
Quand je pense que pour ma liberté,
J´ai brisé, cassé notre chaîne,
Quand j´pense qu´il n´y avait qu´à s´aimer,
Qu´à mettre ma main dans la sienne.
Maintenant je l´ai, ma liberté,
Comme un fardeau sur mes épaules.
Elle me sert tout juste à regretter
D´avoir joué le mauvais rôle.
J´ai tué l´amour
Parce que j´avais peur,
Peur que lui n´me tue
A grands coups de bonheur.
J´ai tué l´amour.
J´ai tué mes rêves.
Aujourd´hui j´en crève.