Celle qui tendait les bras,
Celle qui aimait si fort,
Mais qui ne le savait pas,
Qu´aimer encore et encore,
Ça vous brûle, ça vous damne,
Celle-là qui, les
yeux clairs,
Marchait les bras grands ou
verts,
Et qui voulait tout don
ner,
Celle-là s´en est a
llée,
Le
coeur, d´amour, éc
laté,
Les bras fourbus de se
tendre
Fut-elle inno
cence,
fut-elle d?
?mence,
Qui donc le saura ja
mais,
qui donc le saura ja
mais
?
Elle jouait, toute enfant,
Déjà, d´attraper le vent,
Dedans ses bras frêles,
Mais elle ne retenait rien,
Le vent, ça va et ça vient,
La garce lui fit son oeil vert
En robe d嫎cume,
Ses cheveux blonds s´emmêlant
Qu´elle pensait, ébl
ouie
Mais revint le coeur ch
agrin
L´eau, ça vous glisse des
mains
La nuit ça va et ç
a vient,
Fut-elle inno
cence,
fut-elle dé
mence,
Qui donc le saura ja
mais,
qui donc le saura ja
mais ?
De vouloir t嫎carteler,
A donner, à prendre,
A vouloir donner ton sang,
A te brûler tant et tant,
Elle espérait quand soudain,
On se le rappelle,
Comme l´hiver était venu,
Un homme lui est apparu,
Elle lui ouvrit les
bras,
Et l´homme s´y réchau
ffa,
Qu´elle en devint
belle,
Ce fut, la nuit et le
jour,
Le temps des
chaudes amours,
Et l´homme restait tou
jours,
Qui donc le saura j
amais,
qui donc le saura ja
mais ?
Les oiseaux sont revenus,
Il a dit "écoute,
J´entends les arbres craquer,
La forêt s´est éveillée,
Alors, elle tendit le
bras,
Et son couteau se plan
ta,
Puis calme, elle se cou
cha,
C´est ainsi qu´on la trou
va,
Morte, dans le petit
jour,
D´avoir trop aimé d´
amour,
(Instrumental) :
Fut-elle inno
cence
, fut-elle d?
?mence,
Elle est morte déso
rmais,
Elle est morte au petit
jour,
D´avoir trop aimé
d´amour ...