Qui est cette femme qui
marche dans les rues,
Dans la nuit brouillard où
souffle un hiver glacé,
Cachée par un grand foulard de
soie,
A peine si l“on
aperçoit la f
orme de son vi
sage,
La ville est un désert
blanc,
Qu“elle traverse comme une o
mbre,
Qui est cette femme qui
marche dans les rues,
A quel rendez-vous d“amour
mystérieux,
Elle vient d“entrer dessous un p
orche,
Et len
tement, prend l“esca
lier,
Une porte s“est ouve
rte,
Elle est e
ntrée sans frapper
,
Sur un grand lit, un homme est
couché,
Il lui dit "je t“a
ttendais",
Dans la chambre où rien ne
bouge,
Sur un coussin de soie r
ouge,
Et belle comme une épousé
e,
Dans sa longue robe blanc
he,
Elle sĀ“est penchée sur l
ui,
Sui semblait émerveil
lé,
Elle a reprit l“
escalier,
elle est ressortit dans
les r
ues,
CĀ“est la dernière épou
sée,
Celle qui vient sans qu
“on l“appelle,
CĀ“est lĀ“épouse de la dernière
heure,
Celle qui vient lorsque
l“on pleure,
C“est la
mort, la
mort qui marche dans les
rues,
Referme bien tes fenêtr
es,
Que jamais, elle ne
pénètre chez
toi,
Cette femme, c“est la
mort,
La mo
rt, l
a mor
t, la
mort
, la m
ort.
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