(Grand Corps Malade:)
Eté mil huit cent soixante-huit, quelque part dans l´Grand Ouest
Il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste
La porte du saloon claque encore ; dehors, le vent fouette la poussière
Lui, il galope vers son sort sans jamais r´garder derrière
Est-ce qu´il cherche ou est-ce qu´il fuit? Est-il sûr ou incertain?
Est-ce qu´il tente de rattraper ou d´échapper à son destin?
A quoi ressemble son avenir? Une évidence ou un mystère?
Il se fabrique un empire, il est fait d´ombre ou de lumière
(Calogero:)
De l´ombre ou de la
lumière
Lequel des deux nous
éclairent
Dans les
couleurs de l´hiv
er
De l´ombre ou de la
lumière
Depuis le temps que
j´espère
Retrouver dans un
sourire
Toutes les
lois de l´univ
ers
C´est l´hiver en deux mille huit, quelque part à Paris
J´ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri
La porte du café tremble encore ; dehors, la pluie fouette le bitume
A chacun sa ruée vers l´or, j´accélère à travers la brume
Puisque mon temps est limité, mes choix doivent être à la hauteur
C´est une course contre la montre ou une course contre la peur
C´est toujours la même chevauchée, on vise la lueur droit devant
Même si cette quête est insensée, je cours pour me sentir vivant
(Calogero:)
De l´ombre ou de la lumière,
Lequel des deux nous éclaire?
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l´hiver
De l´ombre ou de la lumière
Depuis le temps que j´espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l´univers
(Grand Corps Malade:)
On court à travers les siècles, mais c´est toujours la même chevauchée
(Calogero:)
As-tu peur que
la route s´a
chève
(Grand Corps Malade:)
Mais cette course est insensée
(Calogero:)
As-tu mis un nom sur toutes les
lèvres, le
s lèvres
(Calogero:)
De l´ombre ou de la lumière
Des astres qui nous éclairent
On marche vers le soleil
Dans les couleurs de l´hiver
De l´ombre ou de la lumière
Depuis le temps qu´on espère
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l´univers
Retrouver dans un sourire
Toutes les lois de l´univers