J´avais des idées vagabondes lorsque j´étais encore enf
ant,
Je voulais parcourir le
monde pour voir les
Îles Sous-le-
Vent.
La mer et toi ( Est-ce ma faute ? ) étaient maî
tresses de ma
vie.
J´ai suivi l´une et laissé l
´autre. Le vent me gifle, le vent me gifle
À courir après les mirages on passe à côté du bon
heur.
Les ports ont tous même vi
sage dont un s
eul s´accroche
à mon
coeur.
Il pleure derrière une porte, un gars qui
emporte avec
lui
ses joies brisées, ses amours
mortes. Le temps me griffe, le temps me griffe.
Ton Marius est sur la
vague, ton Mar
ius est sur le
pont
Qui rentre de son escapade avec toi p
our seul hori
zon.
Il vient sans f
ortune et sans gloire au gré du
vent qui le con
duit
Pour se fondre avec sa mé
moire. La voile claque, la voile claque.
Adieu mes rêves d´aventures, au diable ma route sans
but !
Je voudrais panser mes bles
sures et retro
uver le
temps pe
rdu
Pour remonter jusqu´à la source de nos é
mois, de nos fo
lies
Et dans tes bras finir ma c
ourse ! L´aube se lève, l´aube se lève.
Le monde n´a plus de surprise à m´offrir et depuis long
temps !
La mer a perdu son em
prise sur moi et
je ne
suis l´
amant
Que de souvenirs qui s´invitent à parta
ger mes longues
nuits
Qui me déchirent et qui m´a
gitent. Le coeur me saigne, le coeur me saigne !
Ton Marius a soif de
vivre, ton Mar
ius a faim de
toi !
Il se libère, il se sent ivre près du port,
tout loin de tes
bras.
Il s´est en
fui cette nuit même où tu lui
offrais dans un
cri
Ta jeunesse contre un je t
´aime ! L´amour me porte, l´amour me porte !