Le ciel tisse une couve
rture en laine
L´été prépare ses qua
rtiers d´hiver
Mais n´aie pas
peur de la fr
oidure,
Hélène
Je te réchauff
erai, je te réchauff
erai
Allons rêver sur les bord
s de la Seine
S´il reste encore quelques p
etits coins verts
Et si le
fond de l´air est
frais
, Hélène
Je te réchauff
erai, je te réchauf
ferai
En passant mon
bras
autour de to
n épaule
Et si mal
gré mon
bras,
la brise
travaille
Tu pren
dras mon ch
andail
Si le temps malgré mon cha
ndail de laine
Venait troubler le calme
de ta chair
En te ser
rant tout contr
e moi,
Hélène
Je te réchauff
erai, je te réchauff
erai
Mais si le vent soufflait à
perdre haleine
Nous irions vite abriter
notre amour
Et blottis
dans notre g
renier,
Hélène
Je te réchauffe
rai, je te réchauff
erai
Je fermerai fenêtres
et persiennes
Je bouclerai la porte à
double tour
Et en fai
sant une fla
mbée,
Hélène
Je te réchauffe
rai, je te réchauff
erai
En offrant au
feu tout le
bois qu´il
réclame
Et s´il
manque du
bois
je mettrai
aussi
Nos m
eubles
dans les
flammes
Mais si le froid contre nous
se déchaîne
Et que le feu ne t´est d´au
cun secours
Par la cha
leur de mon
amour,
Hélène
Je te réchauffe
rai, je te réchauff
erai
Le ciel tisse une couve
rture en laine
Le soleil fuit lorsque l´h
iver paraît
Mais n´aie pas
peur de la fr
oidure,
Hélène
Je te réchauff
erai, je te réchauf
ferai