Joue moi de l´électrophone,
J´ai envie d´entendre des
airs joyeux.
Ne me joue
pas "l´après-midi d´un
faune",
Ca me d
onne
des lar
mes aux y
eux,
Comme au temps d´mon
régim
ent,
Des a
irs comme
au temps de la
guerre
Comme au te
mps de
mes v
ingt a
ns
Ouvrez le ban !
A eux, à eux, à eux, à
eux.
A eux, à
eux,
à eux,
à eu
x.
Joue-moi des airs de manège
Que jouerait la fanfare des Beaux-Arts.
Joue moi aussi des marches de cortège
Défilant avenue de la gare
Devant madame Farine qui dit :
"Quelle est belle la fête !"
Car elle voit sa petite fille,
Jolie, parmi les majorettes
Avec ses yeux qui brillent.
Rien n´est à moi
Tout est à eux
A eux, à eux, à eux, à eux.
Rien n´est à moi
Tout est à eux
A eux, à eux, à eux, à eux.
Joue moi des airs de vacances
Qu´on n´peut pas entendre dans les night clubs
Des airs qui sentent encore si bon l´enfance
Quand grand-père chantait dans son tub
Des airs qui font comme ça : "Poum, poum"
Entrons dans la danse !
Des airs purs, gais et charmants,
Des airs qui disent qu´on est en France,
A présent et comme avant.
Ouvrons le ban !
Rien n´est à moi
Tout est à eux
A eux, à eux, à eux, à eux.
Rien n´est à moi
Tout est à eux
A eux, à eux, à eux, à eux.