Je sais pourquoi je me suis en
fui un peu a
mer
Des bords de
mer bien trop brûl
ants en ce mo
ment
Pour retrou
ver en véri
té la capit
ale
Dans sa fraîch
eur d´été sentimen
tale
Je reviend
rai quand
les ciga
les ser
ont part
ies
Je reviend
rai de la place Pig
alle vers
le mid
i,
Quand
les premiè
res brises d´au
tomne
Seront prom
ises aux toits de
Narbonne,
Quand les plat
anes dans leur décor
Auront dé
jà des
feuilles d´or
...
Et quand là-haut passeront de tout petits nuages gris
Quand les oiseaux se blottiront au coeur des nids,
Quand à mes yeux seront offertes
Vingt-mille
lieues de rives dé
sertes
Quand les touri
stes seront par
tis
Je reviendrai quand les cigales seront parties
Je reviendrai, ah quel régal par-là, par-ci
Quand sur la grand´route de Port-Vendres
Les écriteaux de maisons à vendre
Sauront très bien qu´en vérité
Ils ne sont lus que pendant l´été.
Quand les albères, dans ma course, ah quelle promenade
Avec leurs sources, leurs eaux claires en régalade
Charmeuse me diront en souvenance
Qu´elles sont heureuses d´être en France
Alors ému je répondrai
Mais oui je reviendrai c´est vrai.
Je reviendrai quand une silhouette, bleue à mon goût
Fera surgir toutes les facettes du Canigou
Et soudain débouchant à Prades
Apparaîtra sa belle façade
Ornée de verts micocouliers
Dans tous les travers des halliers
Quand le soleil se couchera nu, seul, sans personne
Faisant rougir toutes les vieilles rues de Carcassonne
Je ferai comme lui sur une plage
Disparaissant dans l´eau sauvage
Et dans le bal du bain de minuit
Quand les ci
gales
mais
ou
i
Quand les cigales sero
nt part
ies.