Armstrong,
je ne
suis pas
noir,
je suis
blanc de
peau
Quand on
veut cha
nter l´e
spoir
quel ma
nque de
pot!
Oui, j´ai beau voir le ci
el, l´ois
eau,
rien
rien ri
en ne luit là-
haut
Les a
nges, z
éro,
je suis b
lanc de p
eau
Armstrong, tu te fends la poire, on voit toutes tes dents
Moi, je broie plutôt du noir, du noir en dedans
Chante pour moi, Louis, oh oui, chante chante chante, ça tient chaud
J´ai froid, oh moi, qui suis blanc de peau
Armstrong, la vie, quelle histoire, c´est pas très marrant
Qu´on l´écrive blanc sur noir ou bien noir sur blanc
On voit surtout du rouge, du rouge, sang sang sans trêve ni repos
Qu´on soit, ma foi, noir ou blanc de peau
Armstrong, un jour, tôt ou tard, on n´est que des os
Est-ce que les tiens seront noirs? Ce s´rait rigolo
Allez, Louis, al
lélui
a, au
-delà
de n
os ori
peaux
Noir et blanc sont ressem
blants comme deux gouttes
d´eau