Eh
Manu ! Viens chez moi
voir un peu la galère
De
ceux qui meurent de froid, de
ceux qui puent la bière
Qu´o
n offre à son fran
gin dès
les premiers du
mois
Et
tant pis si les sous tiennent pas
jusqu´au
trois
Eh
Manu ! Ferme-la quand
tu prends tes grands airs
Te
s airs de p´tit bourgeois qui
chie sur l´populaire
´V
ec ta gueule de p´tit
roi,
ta gueule de prin
cière
Qui
f´rait mieux d´retourner sous les ju
pons d´sa
mère
Eh
Manu ! Rent´ chez toi et
remballe tes cent balles
T´as
mal compris je crois, sur
la place de l嫎toile
Les
mots qu´j´avais tag
ué c
omme un idéa
l
All
ez, chiale pas Manu, ça t´a cout
é que
dalle
Oua
is Manu ! Rent´ chez toi
puis va baiser ta vieille
La
France en a assez d嫐tre
baisé sans oseille
Puis
ça fait tellement d´
temps qu´elle a
fait le ta
pin
Que
mon pote, l´addition, va chi
ffrer, c´est cer
tain
Eh
Manu ! Casse-toi de là, va
pomper financière
Il
est temps d´arrêter d´gra
tter les populaires
Va
d´mander à To
tal de pa
yer pour la
Terre
Tu
verras, ça f´ra pas chialer dans
les chau
mières
Ouais
Manu ! Rent´ chez toi c´est
l´heure des révoltaires
Il
est l´heure mon cadet, ouais,
d´rentrer chez ta mère
Il
est l´heure d´faire cro
quer les mi
llions qui ga
lèrent
Il
est l´heure, ouais, d´aller racketter
l´milliar
daire
Pour
que la liberté devienn
e la soli
daire
Ami, s´il est l´heure, poing levé c´est
sûr, de pendre le banquier
D´
enl´ver la nationalité, à leu
r CAC 40 d´enculés
Ça y est le peuple est dans la rue, t´as
vu comme on porte un drapeau
Armé de la misère au poing du
fond des campagnes au ghetto
Fr
angin s´il faut sauver ton pain, je
crois, quand civil, est la guerre
S´il faut cramer la financière, la
guillotine aux actionnaires
T´as
vu l´incendie populaire, ven
u éclairer les grandes ourses
La r
ue qui s´offre aux révoltés, popul
aire viens braquer la Bourse
Qua
nd soudain les boutiques Chanel, sou
dain s´ouvre aux enfants du souffre
Ami quand y a plus b´soin d´CB pour
pouvoir aller faire ses courses
Dix-
milles arrestations, normal, d
e bien garder au chaud, tu sais
Je cr
ois tous les p´tits culs planqués, du
grand royaume des collabos
Tu
pourras bien nous mettre en taule, fran
gin nous serons Jean Moulin
Et
tu sais ça nous f´ra une piaule pour a
voir chaud jusqu嫈 demain
Puis
surtout garde quelques sous pour
pouvoir payer aux gamins
Au
tre chose que bouffer les clous, toujo
urs de la croix du destin
Et les
vendus parlent de république avec
leur gueule de pathétique
VRP du grand capital pleurent
sur un tas d´place de l´Etoile
Oh
non, z´ont pas honte ces gens là de
sucer la bite aux médias
Sal
ariés du grand financier, es
clavagiste, humanité
Quand
toujours pour dix milliardaires, y a
toujours dix millions d´crétins
Qui
crèvent la gueule au fond des chiottes, qui
galèrent pour s´acheter des clopes
Quand moi, soudain c´est j´accuse, que
j´vois descendre dans la rue
Dém
ocratie c´est trop vendue, frang
ine t´as trop donné ton cul
Eh
Manu ! Viens un peu chez moi, tu
vas voir la gueule de l´assiette
Chez
nous on mange pas comme des rois, chez
les prolos c´est pas la fête
Toi
ça va, tout va bien pour toi, ça
marche toujours bien le racket
Put
ain Manu ! Allez chiale pas, tu
sais fallait bien qu´ça s´arrête
´Ve
c un bon gros coup de pied au cul, mon
vieux va falloir rendre les clés
Crois-
moi, la France, elle en peut plus de
voir ta gueule à la télé
Des p´t
its discours de corrompus, touj
ours, toujours pour nous saigner
Pu
tain, allez casse-toi Manu, j´crois
bien qu´Brigitte elle va chialer
C´est
sur quand on va passer t´voir, sal
ope, ouais pour régler la note
Pour
te foutre la fessée cul nu, pour
t´foutre la gueule au fond des chiottes
Qu´t
u sentes un peu c´que c´est la merde, tou
jours de pas gagner un rond
Ouais
sûr, c´est pas qu´un coup à boire, mon
pote, que tu vas prendre dans l´fion
Te
casse Manu c´est fini, les
prises d´otages au fond des urnes
La
peur des méchants loups pour faire,
sûr, toujours élire les mêmes burnes
Ça y est l´heure est à la révolte et
même s´il faut sortir le colt
C´est
fini les j´me fais baiser, à
chaque seconde j´me fais taxer
Par
les parrains d´l´État mafia, par
les p´tites putes sorties d´l´ENA
J´su
is sûr ta place est déparée, ouais,
sur la dette de ton pays
Es
clave des pourritures finances, mais
t´as vu la gueule de la France
Dém
ocratie morte, enterrée, sang
sur les mains des députés
Au
viol des arts ou des tomates, du
carbone ou du glyphosate
Pou
r enrichir l´intermédiaire, il
faut satisfaire l´actionnaire
Au la
crymal des coups d´matraques, pou
r éduquer les p´tits macaques
Les
gouvernances aiment bien taper, ouais,
sur des manifs d´ouvrier
Le trés
orier qui racket son peuple, les p´
tits comptables présidents
P´tites
raclures d´émission d´télé, juste
bonne à violer nos enfants
Mon
ocratie des monarchies, médi
ocratie, pornocratie
Fi
nancière finance les médias, mé
dias font élire le politique
Et le
politique qu´encule son peuple
Et le
politique qu´encule son peuple
Et le
politique qu´encule son peuple
Et le
peuple encule le politique
Le
peuple encule le politique
Et le
peuple encule le politique
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul,
Manu dans l´cul
Eh
Manu ! Rent´ chez toi et
remballe tes cent balles
T´as
mal compris je crois, sur
la place de l嫎toile
Les
mots qu´j´avais tag
ué c
omme un idéa
l
All
ez, chiale pas Manu, ça t´a cout
é que
dalle
Eh
Manu ! Casse-toi d´là, faut
lâcher ta chaumière
C´est
l´heure d´rentrer chez toi pour
prom´ner la grand-mère
De
rendre l´assembl
ée aux
peuples d´ouvri
ères
Il
est l´heure d´faire croquer les sans-dents
qui ga
lèrent
Eh
Manu ! Casse-toi d´là a
vant que l´incendiaire
Ne
vire à tout cramer pour
faire gouter misère
A
tous ceux-là d´en ha
ut qui
niquent tous ceux d´en
bas
All
ez, casse-toi Manu, ouais, Manu
casse-toi d´
là
Ouais,
Manu rent´ chez toi a
vant qu´ce soit la guerre
Ava
nt qu´la France d´en bas ne
devienne Robespierre
Po
pulaire au comb
at jus
que dessous la t
erre
Il
est l´heure mon cadet, oui, d´rentrer
chez ta
mère
Eh
Manu ! Rent´ chez toi ou
viens m´payer ma bière
Il
est l´heure, ouais, d´aller faire s
aigner l´milliardaire
Ici la France d´en
bas,
ici les révo
ltaires
Tu
sais qu´on lâchera pas pour rendre au
popu
laire
Et
quand la liberté devient la
soli
daire
N.C.
Devient la solidaire