Divagations sur le
papier
Sans but, sans fonction,
presque sans intérêt
Assis sur le haut de cette butte
de sable
Dominant la ville qui m´écou
te lui chanter mes fables
Point de schéma, je me lai
sse vivre, loin de chez moi
Longtemps que de mon crâne s´est e
nvolé le souvenir du froid
Au
tour ne sont que gamins qui chantent,
bruits de la nature, odeurs alléchantes
Et
moi, perdu sur la route des songes,
regard figé sur le fleuve qui serpente
Papa, j´ai lu tes mémoires
Appris sur tes coups d´coeur et sur tes déboires
C´est toi que je vois dans mon miroir
En lisant les pages du livre de ton histoire
Papa, j´ai lu tes mémoires
Appris sur tes coups d´coeur et sur tes déboires
C´est toi que je vois dans mon miroir
En lisant les pages du livre de ton histoire
De l´eau a coulé sous le
s ponts depuis ton grand voy
age
Je réalise ici qu´à cette
époque tu avais mon âge
Suspends ton vol, Ô grand temps
qui passe, qui nous affole
Si la voie se fait libre j´irai
traîner à la même école
Épris du charme de tout ce décor, les
cris des cigales percent au dehors
Et
moi, perdu sur la route des songes,
regard figé sur la ville qui s´endort
Papa, j´ai lu tes mémoires
Appris sur tes coups d´coeur et sur tes déboires
C´est toi que je vois dans mon miroir
En lisant les pages du livre de ton histoire
Papa, j´ai lu tes mémoires
Appris sur tes coups d´coeur et sur tes déboires
C´est toi que je vois dans mon miroir
En lisant les pages du livre de ton histoire
En terre malienne j´ai repris
le souffle que la routine m´avait
volé
Oublié que les rapports s´e
ssoufflent sur une vieille Europe entachée
Tenir mes côtes et rire aux
larmes de mes propres fautes
Pe
rsonne ne craint ici de devoi
r apprendre des autres
Et
l´aube lève le voile sur la grande ville,
le matin emporte l´excès d´adrénaline
Et
moi, perdu sur la route des songes,
regard figé, je termine sur ces lignes