À chacun de nos souffles, au moindre murmure des bas fonds
C´est dans l´air com
me un chant q
ui s´étrangle
Que d´un
pavé de fortune, contre le tintamarre du pognon
À tout moment
la rue peut auss
i dire non (x2)
C´est u
n pincement de lèvres, et la peur qui perle d´un front
La faune et la flor
e à cra
n en haillons
Et l´écl
at de nos palpitants, dans l´ombre du marteau pilon
À tout moment
la rue peut auss
i dire non (x2)
Aux astres et
aux déesses
À tout moment la rue peut auss
i dire
...
Et si quelques points noirs, en cols blancs poivrent nos cieux
D´ondes occultes en tubes longs et creux
A bien compter le monde, est x fois plus nombreux
Que ces trois cent familles qui sur la rue ont pignon
À tout moment elle peut aussi dire non
Comme un oui
Aux arbres chevelus
À tout ce qui nous lie
Quand la nuit remue
Aux astres et aux déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple rêve il aime
Disposer de lui-même
Disposer de lui-même
Non comme un oui
Aux arbres chevelus
À toutes ces nuits qui nous lient
Et même si elles ont trop bu
C´est aux astres et aux déesses
Qui peuplent nos rêves
Et quand le peuple crève
À tout moment la rue peut aussi dire...
À chacun de nos souffles, au moindre murmure des bas fonds
C´est dans l´air comme un chant qui s´étrangle
Que d´un pavé de fortune, contre le tintamarre du pognon
À tout moment la rue peut aussi dire non