Lo
in dans l
´inf
ini s嫎tendent
Les grands
prés m
aréca
geux.
Pas un seul oi
seau ne chante
Dans le
s arbr
es secs
et creux.
Où no
us devons s
ans c
esse
Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage,
Au milieu d´un grand désert.
Bruits de chaînes, bruits des armes
Sentinelles jour et nuit
Des cris, des pleurs et des larmes,
La mort pour celui qui fuit.
Mais un jour, dans notre vie,
Le printemps refleurira.
Libre, alors ô ma Patrie,
Je dirai: tu es à moi!
O terre d´allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer, aimer!