La,la,
|/ la, la,
la,la,
| l
a,
/
la,
El
le m´offrit, je
ne sais plus en
quelle année,
Peut-
être pour No
ël ou un an
niver
saire,
Une petite
boîte qu´elle a
vait ornée
D´un
ruban d´or que
je me hâtais
de dé
faire.
J´avoue, j´étais
un peu ému,
Je vis mon nom gra
vé dessus.
Et
le petit cof
fret en bois,
Quand
je l´ouvris, a joué
cet air-
là...
La,la,
|/ la, la,
la,la,
| l
/
a, la,
Ce n´était pas « Il est né, le Divin Enfant »
Ni « Viens, poupoule », « Nuits de Chine » ou un cantique.
Ce n´était pas non plus « Ah, le petit vin blanc! »,
Qui semble de rigueur dans les boîtes à musique.
C´était ce genre d´air pourtant
Dont on se dit en l´écoutant,
Qu´il ne semble pas inconnu.
Mais on ignore où on l´a entendu.
La boîte avait sa place sur la cheminée.
Pendant des heures, j´ai écouté sa musique.
Tout en la fredonnant, il me vint à l´idée
Que c´était un cadeau d´adieu, une relique.
Si elle me quittait un jour,
Ne resterait de notre amour
Que ce petit coffret en bois
Et cet air-là tout au fond de moi.
Il y a plus d´un an que le coffret s´est tu
Et qu´il ne sert plus qu´à recueillir des ficelles,
Des timbres-poste et quelques boutons décousus.
Le mécanisme est mort d´une mort naturelle.
Mais elle, qui me l´a donné,
N´a pas songé à me quitter.
[ Refrain ]
Et que c
|/ela prouve
aux sce
|pt
iques
/
Qu´un
amour peut su
|rvivre
/ à
une
boîte à
/|
mu__sique!.