Papa m´envoie quérir cent s
ous de morta
delle
. (bis)
Empochant la monn
aie, moi, je
file au
borde
l.
"Où vas-tu, mon garçon, de cette allure fougueuse ?" (bis)
Me lance grand-maman. "Je vais courir la gueuse."
"Il est inconvenant de fréquenter les putes. (bis)
Tu m´en donnes la moitié, juste, et tu me culbutes."
"Quoique j´atteigne, hélas, un âge canonique (bis)
A bien des jeunes, au pieu, je fais encore la nique."
"D´abord, ça te permet quelques économies (bis)
Et puis le patrimoine sort pas de la famille."
J´tends mes deux francs cinquante à cette bonne vieille. (bis)
Ce fut une bonne affaire ; elle baisait à merveille.
Le père, à mon retour, me demande : "Où est-elle ?" (bis)
Le bâfreur attendait son bout de mortadelle.
En voyant la portion que je mis sur la table (bis)
L´auteur d´mes jours poussa des cris épouvantables.
Il parlait de botter dans la partie fessière (bis)
Celle qui n´en pouvait mais la gente saucissière.
Il ouvrit un museau de carpe suffocante (bis)
Quand il connut l´emploi des aut´s deux francs cinquante.
"T´as baisé ma maman, petit énergumène." (bis)
"T´avais qu´à commencer par pas baiser la mienne."
Mon argumentation vous lui coupa la chique ; (bis)
Les Français ne résistent pas à la logique.
Depuis, bibliquement, jusqu´à c´qu´elle rende l´âme (bis)
Je connais ma grand-mère et baste à qui me blâme.
Quand la hausse des cours devient extravagante (bis)
Mémé bloque son prix : toujours deux francs cinquante.
Mais si mon père est pris d´une fringale de saucisse (bis)
Il va l´acheter lui-même, excellent exercice !
Du coup, j´ai plus d´argent, de peur que je n´en vole (bis)
Grand-mère m´accorde alors ses faveurs bénévoles.
Pour qu´la morale soit sauve et qu´la chanson finisse (bis)
Je baise grand-mère à l´oeil, le bon Dieu la bénisse !