Que le pro
grès soit sal
utaire
C´
est enten
du, c´est enten
du.
Mais ils feraient mieux de se taire
Ceux qui dis
ent que
le pres
bytè
re
De son charme
du vieux temps pas
sé n´a r
ien p
erdu
Supplantés par des betteraves
Les beaux lilas ! Les beaux lilas !
Sans mentir, il faut être un brave
Fourbe pour dire d´un ton grave
Que le jardin du curé garde tout son éclat
Tout son éclat.
Entre les tours monumentales
Toujours croissant, toujours croissant
Qui cherche sa maison natale
Se perd dans un dédale.
Au mal du pays, plus aucun remède à présent
Remède à présent.
C´est de la malice certaine
C´est inhumain ! C´est inhumain
Ils ont asséché la fontaine
Où les belles samaritaines
Nous faisaient boire, en été, l´eau fraîche dans leurs mains
Fraîche dans leurs mains.
Ils ont abattu, les vandales
Et sans remords, et sans remords
L´arbre couvert en capitales
De noms d´amants ; c´est un scandale !
Les amours mortes n´ont plus de monuments aux morts
Monuments aux morts.
L´a fait des affaires prospères
Le ferrailleur, le ferrailleur
En fauchant les vieux réverbères.
Maintenant quand on désespère
On est contraint et forcé d´aller se pendre ailleurs
Se pendre ailleurs.
Et c´est ce que j´ai fait sur l´heure
Et sans délai, et sans délai.
Le coq du clocher n´est qu´un leurre
Une girouette de malheur(e)
Ingrate patrie, tu n´auras pas mes feux follets
Mes feux follets.
Que le progrès soit salutaire
C´est entendu, c´est entendu
Mails ils feraient mieux de se taire
Ceux qui disent que le presbytère
Dans son charme du vieux temps passé n´a rien perdu
N´a rien perdu.