Quand j“ai connu Marie-Louise,
EĀ“sĀ“débattai
t dans l
a mouise,
Alors je lui d
emandai « Pau
vresse,
Veux-tu que
jĀ“partage ta détresse? »
Quand l“aimant sur une vieille malle,
JĀ“mĀ“aperçus
quĀ“son corps étai
t sale
Je lui demanda
i: « Ma pĀ“ti
te poulette,
T“arriv“-t“i
l de faire ta toilette? »
Quand je vis que toutes mes douilles,
CellĀ“du crânĀ“, des
bras et d
es jambes
Je lui d“manda
i: « Ma pĀ“ti
te babiole,
Viennent-ell
es de toi ces pĀ“titĀ“bestioles?»
Quand après trois jours de folies,
Mon ventre trouvan
t qu“o
n l“oublie
Crénom de nom! M
Ā“fait la leçon.
Je demandai à
Mnémosy
ne:
«TĀ“arrivĀ“-t-
il de faire la cuisine? »
Quand, sur tout mon bel épiderme,
JĀ“aperçus des ulcè
res très
fermes,
Je lui d“manda
i: Ma p“tit“
cigale,
Est-ce toi qui m“a
s flanqué la gale? »
Quand j“eus des trous plein mes chaussettes,
Plein mes caleçons
, plein
mes liquettes,
Je lui d“manda
i: « Ma pĀ“ti
t“pastille,
T“arriv“-t-i
l de tĀ“nir une aiguille? »
Un jour qu“un vi-eux fanatique
Avait payé sa belle
plastique
Je lui d“manda
i: « Ma pĀ“ti
tĀ“bohème,
Sais-tu touj
ours combien je tĀ“aime? »
En c“cas, prenons ces dix mill“balles,
Faisons-en deux par
ties
égales,
Mais de sa voi
x habituelle,
De sa voix t
roublante et cruelle,
Ivre, maîtrisant ma colère
Dans des mots qui
ne saura
ient plaire
Je demandai
à la bégueule
:
«Sans blaguer, t
e foutrais-tu dĀ“ma gueule? »
Alors, perdant tout“contenance,
JĀ“posai mon pétard
d“ordonn
ance
Mais, comme el
l“paraissait
contente,
Au moment d“
presser la détente
Ben, j“a
i dit
: « Non! »
Tu voudrais bien qu“pour toi, grognasse,
Ces gueux de cogne
s m“envo
yassent
Casser des cai
lloux sur les
routes
Et sécher co
mme une vieillĀ“croûte!
Toi, tu dis « oui », lui répondis-je,
Mais moi (j“avoue
qu“c“est
un prodige),
Et j“pris cong
é de sa per
sonne
Avec le fier
mot de Cambronne,