M
a mémoire joue sur les ref
lets
D
es étoiles mortes au firmam
ent
D
es regards aveugles et mue
ts
D
ans l´immobilité du t
emps
L
´aubépine se prend pour la r
ose
E
t l´idiot devient présid
ent
L
es naïades se métamorp
hosent
M
ais le passé reste au prés
ent
On n´oublie jam
ais nos sec
rets
O
n n´o
ublie
jamais nos
violents
L
´inst
itute
ur qui nous c
oursait
Sa b
louse tachée de s
ang
On n´oublie jam
ais nos sec
rets d´enfant
L
es lueurs des rêves enfant
ins
D
ans leur transparence édulc
orent
L
es derniers soleils du mat
in
S
ur les frissons bleus de nos c
orps
C
´est le lent crépuscule d´aut
omne
S
ous la pluie des mortes sais
ons
C
´est la cloche des lundis qui s
onne
L
es heures de la désolat
ion
On n´oublie jam
ais nos sec
rets
O
n n´o
ublie
jamais nos
violents
L
´inst
itute
ur qui nous c
oursait
Sa b
louse tachée de s
ang
On n´oublie jam
ais nos sec
rets d´enfant
Au commencement était le verbe
Venu des profondeurs ac
erbes
Et n
oires des garderies d´enfants
Les rugissements de l´univers
Dans les cours de récréation
Écorchaient les pieds de m
es vers
Boit
eux sous les humiliations
On n´oublie jamais les secrets
On n´oublie jamais les tourments
L´instituteur qui nous cours
ait
Sa b
louse tachée de sang
On n´oublie jamais les secrets
On n´oublie jamais les tourments
L´instituteur qui nous cours
ait
Sa b
louse tachée de sang