Et quelques cris de ha
ine
Versés par quelques vie
ux
Sur de plus vieilles q
/u´eux
Dont le c
orps s´ensommeil
le
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Et mon cheval qui boit
Et moi qui le regarde
Et ma soif qui prend garde
Qu´elle ne se voit pas
Et la fontaine chante
Et la fatigue plante
Son couteau dans mes reins
Et je fais celui-là
Qui est son souverain
On m´attend quelque part
Comme on attend le roi
Mais on ne m´attend point
Je sais depuis déjà
Que l´on meurt de hasard
En allongeant les pas
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Sur le fleuve en amont
Un coin de ciel brûlait
La ville s´endormait
Et j´en oublie le nom
Il est vrai que parfois près du soir
Les oiseaux ressemblent à des vagues
Et les vagues aux oiseaux
Et les hommes aux rires
Et les rires aux sanglots
Il est vrai que souvent
La mer se désenchante
Je veux dire en cela
Qu´elle chante
D´autres chants
Que ceux que la mer chante
Dans les livres d´enfants
Mais les femmes toujo
urs
Ne ressemblent qu´aux fem
mes
Et d´entre elles les conn
es
Ne ressemblent qu´aux co
nnes
Et je ne suis pas bien
sûr
Qu´elles soient l´
avenir de l´hom
me