Ils parlent
de la mort
comme tu par
les d´un fruit
Ils regard
ent la me
r comme tu reg
ardes un p
uits
Les femmes
sont lascive
s au soleil
redouté
Et s´il n´y a
pas d´hiver
, cela n´est p
as l´é
té
La pluie est
traversière
, elle bat de g
rain en grain
Quelques vieux
chevaux blancs
qui fredon
nent Gaug
uin
Et par man
que de brise
, le temps s´im
mobilise aux Mar
quise
s
Du soir montent des feux et des pointes de silence
Qui vont s´élargissant et la lune s´avance
Et la mer se déchire infiniment brisée
Par des rochers qui prirent des prénoms affolés
Et puis plus loin des chiens, des chants de repentance
Des quelques pas de deux et quelques pas de danse
Et la nuit est soumise et l´alizé se brise aux Marquises
Le rire est dans le cœur, le mot dans le regard
Le cœur est voyageur, l´avenir est au hasard
Et passent des cocotiers qui écrivent des chants d´amour
Que les sœurs d´alentour ignorent d´ignorer
Les pirogues s´en vont, les pirogues s´en viennent
Et mes souvenirs deviennent ce que les vieux en font
Veux tu que je dise, gémir n´est pas de mise aux Marquises