Comme une étoffe déchirée
Dans mes bras je te tiens abs
en-en
te
Faut-il si p
rofond qu´on la sente
Quand le ciel nous est mesu
ré
C´est si peu dire que je
t´ai-
aime
Cette existence est un adieu
Et tous les deux nous n´avons d´yeux
Que pour la lumière qui baisse
Chausser des bottes de sept lieues
En se disant que rien ne presse
Voilà ce que c´est qu´être vieux
C´est si peu dire que je t´aime
C´est comme si jamais jamais
Je n´avais dit que je t´aimais
Si je craignais que me surprenne
La nuit sur ma gorge qui met
Ses doigts gantés de souveraine
Quand plus jamais ce n´est le mai
C´est si peu dire que je t´aime
Lorsque les choses plus ne sont
Qu´un souvenir de leur frisson
Un écho des musiques mortes
Demeure la douleur du son
Qui plus s´éteint plus devient forte
C´est peu des mots pour la chanson
C´est si peu dire qu
e je
t´aime
Et je n´aurai dit qu
e je
t´ai
me