O mon jardi
n d´eau fraîche et d´om
bre
Ma danse d´
être mon coeur somb
re
Mon ciel des é
toiles sans nom
bre
Ma barque au lo
in douce à rame
r
Heureux cel
ui qui devient sou
rd
Au chant s´il n´
est de son amo
ur
Aveugle au jo
ur d´après son jou
r
Ses yeux sur t
oi seule fe
rmés
Heureux cel
ui qui meu
rt d´aimer
Heureux celui qui me
urt d´aime
r
D´aimer si fort ses lèvres closes
Qu´il n´ait besoin de nulle chose
Hormis le souvenir des roses
A jamais de toi parfumées
Celui qui meurt même à douleur
A qui sans toi le monde est leurre
Et n´en retient que tes couleurs
Il lui suffit qu´il t´ait nommée
Mon enfant dit il ma chère âme
Le temps de te connaître ô femme
L´éternité n´est qu´une pâme
Au feu dont je suis consumé
II a dit ô femme et qu´il taise
Le nom qui ressemble à la braise
A la bouche rouge à la fraise
A jamais dans ses dents formée
Il a dit ô femme et s´achève
Ainsi la vie ainsi le rêve
Et soit sur la place de grève
Ou dans le lit accoutumé
Jeunes amants vous dont c´est l´âge
Entre la ronde et le voyage
Fou s嫎pargnant qui se croit sage
Criez à qui vous veut blâmer