Quand tu a
pplaudiras sur
la cendre du
stade
Les garçons
de l´été au
torse de cou
leur
Lorsque tu
les verras vi
brer devant l´es
trade
Où Vilard
et Planchon se
firent bate
leurs
Lorsque tu
les verras sur
les neiges en
pente
Écrire en
noir et blanc et
le risque et l´ef
fort
Quand
les filles ri
ront a
vec leur peau brû
lante
Et
la mer qui ruis
selle atta
chée à leur
corps
Alors, tu
comprendras, alors tu
aimer
as
La jeu
nesse,
la jeu
nesse,
la jeu
nesse.
..
(Tacet)
Quand ils t´agaceront, ces sourires futiles
Ces vacarmes du soir, ces indécents chahuts
Quand tu t´affligeras du juke-box imbécile
Et des danses nouvelles que tu ne danses plus
Quand le monôme idiot te barrera la route
Reviens donc sur tes pas, ils mènent au printemps!
Et tu murmureras pour celle qui t´écoute
"Lorsque je faisais ça, moi, j´avais dix-sept ans"
Alors tu comprendras, alors tu aimeras
La jeunesse, la jeunesse, la jeunesse...
Quand tu seras ému devant leur joie de vivre
Devant leur soif d´amour, quand tu auras pleuré
Pour un Alain-Fournier vivant le temps d´un livre
Ou bien pour Guy Môquet mourant au temps d´aimer
Le temps d´aimer se perd, le temps est ce qui passe
Le temps est ce qui meurt, l´espoir est ce qui naît
Regarde ces garçons, ces filles qui s´embrassent!
Il va naître pour eux le temps que tu voulais
Alors tu aimeras, alors tu salueras
La jeu
nesse,
la jeu
nesse,
la jeu
nesse... (Ad libitum)