Et puis je sa
is, tou
s ces regards sur moi,
Et puis je sa
is, tou
s ces mots qu´on n´dit pa
s,
Et puis je sa
is tout c´q
ue j´aurais pu fa
ire,
A dé
faut de me tai
re, quand j´a
pprochais
l´enfer
Et puis je sais, les sourires qu´on inventent,
Les mains glacées, les longues heures d´attente,
Et puis je sais, les matins fatigués
Par trop de mots gâchés, trop de rêves envolés,
Et puis je sais qu´il y a eu des colères,
Des cris lâchaient des mots lancés en l´air,
Et puis je sais, tout c´que j´aurais pu dire,
A défaut de souffrir, quand j´les voyais venir
J´ai cri
é tant de fois pour qu´on m´
entende mieux,
Si souve
nt maladroit, si souven
t malheureux,
J´ai gar
é mes angoisses sur des
parking de haine,
J´ai pay
é des ardoises bien plus chè
res que mes chaînes,
Et puis je
sais qu´on n
e pardonne ri
en,
moi qui
s´trompe de desti
n
Sur
ce drôle de chemi
n...
Et puis je sais, ce jouet trop fragile,
Qu´on n´donne jamais, mais qu´on te prête facile,
Et puis je sais toutes ces nuits inquiétantes,
La peur collée au ventre, pour remonter la pente,
Et puis je sais, les silences entendus,
Et puis je sais toutes les choses qu´on n´fait plus,
Si j´ai glissé sur des lits de hasard,
Dans quelques nuits trop noires, pour quelques heures d´espoir...
J´ai essayé de vivre au milieu des remords,
J´ai tenté de survivre quand on me croyait mort,
Si j´ai cru pour de bon aux amitiés poussière,
Cherché la solution au fond de quelques verres,
C´est que j´avais peur que les autres me voient,
Comme je vois les autres, j´avais si peur de moi...
Et puis je sais, si peur de moi,
Et puis je sais, si peur de moi...