Heureux le marin
qui nage
Dans les eaux de
son courage
Dont la gloire es
t certaine
Et qui meure un b
eau matin
Frappé au pied de son mât
Heureux les batea
ux fantômes
Dans les eaux du
rêve des blondes
Heureux les drape
aux pirates
Rubans noirs sur
peau d´albâtre
Flottant dans les
mers nouvelles
Où les phares se promènent
Les grands
soirs, les gra
nds soir
s
Heureuses les mult
itudes
Dans leurs longues
solitudes
Heureuses aussi le
s éponges
Dans les fonds où
nul ne plonge
Sans voir bientôt
sa cervelle
S嫎chapper de ses oreilles
Dans le n
oir, dans
le no
ir
Heureux tous ces f
unambules
Qui, sur leur fil,
déambulent
Heureuses aussi le
s épouses
Dans les fonds où
rien ne bouge
Où les couleurs so
nt fidèles
Et les passions éternelles
Que ce monde est un
vertige
Que dans les mers blondes et sombres
Des es
paces de t
ous les mondes
Un dieu vieux, sour
d et débile
De ses dix mains malhabiles
Jongle po
ur des imb
éciles
Dans l
e noi
r, dans
le n
oir...