Mesures à 2 temps
1 temps | 1 temps
Parmi mes
sign
|es
distinc
tifs
Ronde du
cul, frisée du
tif,
Il en est
un qu´
|on n´
peut ra
ter
J´ai des lu
nettes sur le
nez
Chez les chan
teuses, c´est assez
rare
Et pour por
ter c
|et
étendard
En véri
té, je vous le
dis
Y a qu´moi et
Nana Mouskou
ri
Depuis qu´j´suis
p´tite, j´suis à car
reaux
J´écris le
roman des mi
ros
Des quatre
yeux des intel
los
Des petits
têtards à hu
blot
Mais peu im
porte qu´on se
gauss
|e
Moi, mes lu
nettes, je les
chausse
Comme on chaus
serait ses chaus
sures
Pour s´en al
ler à l´aven
ture
Comme on chaus
serait ses chaus
sures
Pour s´en al
ler à l´aven
ture
J´entends d´ici les rigolos
Prédestinant ma libido
Quand dans une rime assez bébête
On prête aux femmes à lunettes
Les miennes, je ne les ai ôtées
Que pour dormir et pour aimer
C´est ainsi que j´ai vu le loup
Dans le brouillard d´un labo flou
Depuis qu´j´suis p´tite, j´suis à carreaux
J´écris le roman des miros
Des quatre yeux des intellos
Des petits têtards à hublot
Ceux qui ricanent sont des jaloux
Moi, mes lunette figurez vous
Pour voir le monde comme dans un rêve
Il suffit que je les enlève
Pour voir le monde comme dans un rêve
Il suffit que je les enlève
J´n´ai pas cédé à la faiblesse
D´aller brader mon droit d´aînesse
Contre une paire de lentilles
Et quelques bains de camomille
Déjà très myope, maintenant presbyte
Pas étonnant qu´en prosélyte
Des douces nuits coeur de la treille
Mes verres soient en cul de bouteille
Depuis qu´j´suis p´tite, j´suis à carreaux
J´écris le roman des miros
Des quatre yeux des intellos
Des petits têtards à hublot
Dès qu´on se moque, que m´importe
Moi, mes lunettes, je les porte
Comme un bijou sans joaillerie
Nécessité fait coquetterie
Comme un bijou sans joaillerie
Nécessité fait coquetterie
La mécréante que je suis
S´fait pas d´idées sur l´paradis
Quand à ma tombe, je m´en fous
Qu´on m´enterre un peu n´importe où
Mais s´il vous plait, par précaution,
Même si j´repose au Panthéon
Ou mieux sous la plage de Sète
Laissez-moi garder mes lunettes !
Ou mieux sous la plage de Sète
Laissez-moi garder mes lunettes !