Arpège: P i m i a i m (a ou p)
Parait que la boue dans les yeux
Ça a déjà rĀ“donner la vue
LĀ“aurait fallu mĀ“en mettre un peu
Moi jĀ“ai rien vu
Je tĀ“ai rĀ“garder de mes yeux propres
Alors que tu tĀ“sentais toute sale
Et jĀ“ai rien vu,
du tout
Même que quand tu mĀ“en a parlé
A mon couvert comme un tombeau
JĀ“ai pas bien déterré tes mots
Je nĀ“ai pas su...
Et je nĀ“aurai jamais pensé
QuĀ“un jour tu pourrai raconté
Que je ne tĀ“ai p
as cru..
Et jĀ“ai soigné, tĀ“es mauvais rhumes chaque
année
Et je tĀ“es consolé en vain
Quand tu pleurais
JĀ“ai toujours pris tes gros chagrins
Avec un grain dĀ“sel comme on dit
JĀ“égouttais mal,
ta pluie
AujourdĀ“hui yĀ“a dĀ“la boue qui gicle
Et ça me giffle le visage
Et je vois tout de ma faiblesse, de ton courage
Et jĀ“aurai jamais cru mérité
DĀ“être accusée de cécité
Cette saleté que tu mĀ“crier
Dans tes sanglots et tes hoquets
Cette vérité que jĀ“étouffais dans des
mouchoirs
Comme jĀ“éttouffais sans me lĀ“admettre
La pĀ“tite alarme, la pĀ“tite clochette
Qui mĀ“titillait,
le soir..
Quand je lançais à la sauvette
Tes petites robes et jaquettes
Dans cette machine à me laver la conscience
Comme jĀ“échappais comme des pĀ“tits hôtes
Tes pĀ“tits collants et tes culottes
Dans la machines
à sentir bon comme lĀ“innocence...
Parait que la boue dans les yeux
Ça a déjà rĀ“donner la vue
Mais lĀ“fis de Dieu quand tĀ“étais pĀ“tite il est pas vĀ“nu
Maintenant cĀ“est vrai que je vois mieux
Mais toi tu ne veux plus me voir
Maintenant que jĀ“ai rĀ“couver mes sens
CĀ“est vrai que ça mĀ“tue quand je pense
A lĀ“évidence de tes messages, de détresse
A tout cĀ“que tu vivais dĀ“horrible
Au long de ta, j
eunesse...
Maintenant bien sûr tout est limpide
Il me remonte des indices
YĀ“avait dĀ“la honte à pleins nuages
Dans tes yeux tristes
Quand tu rĀ“venais comme toute timide
Du dépanneur ou dĀ“lĀ“épicerie
LĀ“expression vid
e et lui...
Lui il mĀ“embrassait sur le front
Vider son sac de Provigo
YĀ“avait soit du pain ou du lait, ou des gâteaux
Toi dans ta chambre jĀ“tĀ“entendais
Verser des rivières de monnaie
Parait que la boue dans les yeux
Ça a déjà rĀ“donner la vue
LĀ“aurait fallut mĀ“en mettre un peu
Moi jĀ“ai rien vu
Je tĀ“es rĀ“garder de mes yeux propres
Alors que tu tĀ“sentais toute sale
Et jĀ“ai rien vu,
du tout
JĀ“aurai voulu être là pour toi
Entendre cĀ“que jĀ“entendais pas
TĀ“as du mĀ“le dire un millions dĀ“fois
Bien sûr que je te crois!
Je peux même pas tĀ“expliquer comment
Avec tout mon coeur de maman
JĀ“tĀ“ai pas aidé,
mieux quĀ“ça
Mais jĀ“tĀ“ai aimé, et jĀ“tĀ“aime encore
Comme on peut pas aimé plus fort
Je savais pas quĀ“yĀ“avait un monstre à la maison
Moi jĀ“pensais quĀ“ça existait pas
JĀ“te lĀ“ai répété tellement dĀ“fois
Que jĀ“y ai cru à en dormir comme un poupon
Mon grand bébé, jĀ“suis désolé...
JĀ“te dĀ“mande, pard
on...
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