Mon dieu, mon Dieu, cela ne sĀ“éteint p
as
Toute ma forêt, je suis là qui br
ûle
JĀ“avais pris ce feu pour le crépusc
ule
Je croyais mon coeur à son dernier
pas.
JĀ“attendais toujours le jour dĀ“être cendre
Je lisais vieillir où brise lĀ“osier
Je guettais lĀ“instant dĀ“après le brasier
JĀ“écoutais le chant des cendres, descendre.
JĀ“étais du couteau, de lĀ“âge égorg
é
Je
portais mes doigts où vivre me saign
e
Mesurant ainsi la fin de mon règne
Le peu qu“il me reste et le rien que j“a
i.
Mais puisquĀ“il faut bien que douleur sĀ“achève
Parfois j“y prenais mon contentement
Pariant sur l“ombre et sur le moment
Où la porte ouvrant, déchire le rêve.
Mais j“ai beau vouloir en avoir fi
ni
Ch
ercher dans ce corps l“alarme et l“alerte
LĀ“absence et la nuit, lĀ“abîme et la perte
JĀ“en porte dans moi le profond déni
.
Il sĀ“y lève un vent qui tient du prodige
L“approche de toi qui me fait printemps
Je n“ai jamais eu de ma vie autant
Même entre tes bras, aujourdĀ“hui vertiges.
Le souffrir dĀ“aimer flamme perpétue
En moi lĀ“incendie étend ses ravages
A rien nĀ“a servi, ni le temps, ni lĀ“âg
e
Mon âme, mon âme, où mĀ“entraîne-tu
?