Reg
ardez ! C“est la neige, ces f
locons qui voltigent
C“est b
eau ! C“est l“hiver qui d
anse
JĀ“étais très fier de ça,
ces flocons qui voltigent
C“est b
eau, un amour d“enf
ance !
Les p
ierres du terrain vague dev“n
aient du sable d
“or
Et lĀ“on voyait lĀ“écume ; On s
“inventait l“orage
Reg
arde comme il penche le v
oilier sur la vague !
Reg
arde, il rentre au p
ort !
Quand d
eux âmes ne sont quĀ“une,
elles font le même voyage
Et c
Ā“est lĀ“île au trés
or.
(Tacet)
« Tu m
Ā“écris des poèmes » murm
ura-t-elle un soir
« CĀ“est b
ien, mais pas ass
ez.
Regarde-moi dans les yeux !
Pour savoir
Si on s“aime vraim
ent, faut s“embrass
er ».
Et j
Ā“ai posé mes lèvres s
ur sa bouche enfantine
Mon c
½ur battait si f
ort
Que cĀ“était comme un feu brûl
ant dans ma poitrine
CĀ“ét
ait lĀ“île au trés
or.
On s
“aim“ra tous les deux jusq
uĀ“à la fin du monde
On i
ra s“embrasser, c
achés aux yeux du monde
Un j
our, elle est partie pour u
ne ville, autre part
Un j
our, elle m“a laiss
é
Ad
ieu lĀ“écume, adieu l
e voilier sur la vague !
Et j
Ā“ai marché longtemps d
ans les rues, au hasard
Longt
emps, je l“ai cherc
hée.
Et jĀ“ai pleuré souvent
au bord du terrain vague
Et p
uis, jĀ“ai oublié
(Tacet)
.