Moi, qui suis le jeune cu
ré
De
la paroisse abandonnée
,
Là-bas, au
flanc de la mon
ta-g
ne,
Moi,
qui n´intéresse per
sonne
Pas
plus les Cardinaux de Rome
Que mes pa
roissiens qui se
damn
ent,
Quand
je m´ennuie, les
soirs d´hiver,
Comme
un berger dans
son désert,
Je
vais coucher dans mon é
/
glise.
Ah, bon
Dieu, si l´on était
deux.
Ah, bon
Dieu, si l´on était
deux.
Pour t´ai
mer, pour te servir,
On s´rait pas trop de
deux.
Ah, bon
Dieu,
si l´on était
deux.
Moi, qui suis le jeune cu
ré
De
la paroisse abandonnée
,
Souvent, je
pens´à cette f
emme
Qui
partagerait le pain le s
el,
Qui
m´endormirait avec elle
Et qui pro
tégerait mon
â--m
e,
Mais
là devant la
croix de Dieu,
Ma
prièr´n´atteint p
as les cieux.
Je
suis tout seul dans mon é
/glise.
Ah, bon
Dieu, si l´on était
deux.
Ah, bon
Dieu, si l´on était
deux.
Pour t´ai
mer, pour te servir,
On s´rait pas trop de
deux.
Ah, bon
Dieu,
si l´on était
deux.
Accorde-moi cet
te faveur.
Si
tu ne m´entends
pas Seigneur,
De
main, on ferm´ra ton é
/
glise.
Ah, bon
Dieu, si l´on était
deux.
Ah, bon
Dieu, si l´on était
deux.
Pour t´ai
mer, pour te servir,
On s´rait pas trop de
deux.
Ah, bon
Dieu,
si l´on était
deux. (Ad Libitum)