Tu dis que le traîn
eau de nos amo
urs est dans la cour
Je r´garde deho
rs et ne voi
t que la mort
Tu d
is qu´au grand galo
p notre chev
al est revenu
Les bergers qui l´ont v
u, n´ont
ramené que mal.
Ni c
heval ni traîneau dehor
s, ni foula
rd sur la neige
Pourquo
i troubler mon pauvre c
orps avec
des sortilèges.
Tu dis que le gazon dessous la glace est rester vert
Je creuse à cette place ce n´est que foin amer
Tu dis que la chaloupe la nuit fait des chansons
La chaloupe est au fond chez les noyés ma mie.
Peut-être que les feux de bûches de notre maison blanche
Peut-être que le miel la huche étaient de faux dimanches.
Tu t´obstines à trouver que les rosiers n´ont pas changé
L´hiver les a brisés, l´hiver les a gelés
Comme la feuille rouge que le vent a emporté
Les fées s,en sont allées sur un nuage blanc.
Tu me dis que rien n´#8217;est fini et que tout recommence
Que le mois d´août est sur ce lit entouré de silences.
Tu apportes dans mon grenier le rêve qu´il me faut
Comme la douce soeur qui nourrit mon ruisseau
Si j´
amais tu t´en vas
ma mie, je m
´en irai
aussi.