Tu me colles, tu t´accroches
pauvre folle, tu es moche
qu´elle m´entende, j´aime celle
elle est grande, elle est belle
comment faire? tu t´entêtes
tu me serres, je te jette
mais jamais tu ne t´en vas
sois prudente, et puis sache
qu´à jouer ce petit jeu-là
tu te plantes, et tu pourrais te
je t´aime bien quand
même
a tout ce que nou
s sommes
tes larmes de crocodile
ne changeront rien à ça
c´est une arme trop facile
alors tu ne m´auras pas
et quand coule le rimmel
tout autour de tes yeux de chat
tout s嫎croule, demoiselle
on dirait ceux d´un siamois
comme je n´aime pas tes pleurs
pour soigner tout ce tracas
plus qu´une crème, sur ton coeur
j´ai posé un sparadrap
sous ta frange un sourire
si joli renait déjà
c´est étrange, ça m´attire
et ça me rend fou de toi
et comme
je t´aime bien quand même
je m´habitue je crois
chaque jour un peu plus
a tout ce que nous sommes
a tout ce que l´on sème
qui m嫎claire parfois
sur ces chemins perdus
où l´on va
les ans passent et l´on joue
a la souris et au chat
on se chasse et l´on s´avoue
que l´on se manque parfois
quoi qu´en disent tous les autres
je n´ai que faire du blabla
qu´ils médisent, je sais nôtre
cet amour qui colle aux doigts
a mon tour je t´approche
je ne pense plus qu嫈 toi
tu me jettes, je m´accroche
tel un petit sparadrap
quel supplice, quelle injure
quelle ironie que cela
pourtant j´aimerais que dur
ce jeu et ses aléas
et comme
je t´aime bien quand même
je m´habitue je crois
chaque jour un peu plus
a tout ce que nous sommes
a tout ce que l´on sème
qui m嫎claire parfois
sur ces chemins perdus
où tu t´en vas