Je lui dis mon petit grain de poivre
je t´en
lève
Tu peux brancher les rhéostats dans
tes yeux
verts
Tu me rappelles Agnès Irène et Gene
viève
Ton âme est innocente et tes baisers per
vers
Laisse traîner tes cils sur le beau
blond qui
passe
Je ne te jouerai point la scène d´
Othel
lo
Sais-tu qu´après l´amour tous nos baisers s´
effacent
Le bonheur absolu n´a cours que chez les
sots
Que l´oiseau dans l´a
llée
Aille d´un arbre à l´autre
Elle me dit ça va pas durer jus
qu´aux ce
rises
Elle dit un grand amour siérait mieux
à mon
teint
Elle dit j´attends d´un homme quand il m´aura
prise
Qu´il me couve des yeux comme un riche bu
tin
L´amour n´est pas toujours là ma pe
tite
grive
L´amour promet souvent c´est un bon
député
Mais sache qu´il est fait de sang et de sa
live
C´est parfois un délice de s´en conten
ter
Ne laissons point le temps entamer ses outrages
Allons voir si la rose a l´éclat de tes joues
Papa Ronsard qui était pas une cloche à fromage
Disait qu´il faut danser quand la musique joue
Ta lèvre humide est pour moi d´excellent augure
Ton corps ta gorge ferme je n´en veux pas plus
Sais-tu qu´un arc-en-ciel si beau soit-il qui dure
Au delà d´un quart d´heure on ne le regarde plus
Elle dit vous me jugez sans doute un peu bégueule
Mais je m´méfie de ceux qui ont choisi d´arpenter
Ces jardins ou les robes s´ouvrent toutes seules
La mienne celui qui m´aime pourra seul me l´ôter
C´est ainsi messieurs que j´me suis fait fer aux pattes
Le vent qui bat sa porte est fait de mes soupirs
Elle ne m´fit malgré qu´j´en eus gros sur la patate
Les honneurs de son corps qu´en sortant de la mairie
La la la la la la
La la la la la la
La la la la la la la
La la la la la la
(x2)