Ah la bel
le vie de
quartier
de facteu
r d´épicier
de vend
eur d
e légumes
L´garagis
te le pharm
acien le
bulldog d
u voisin p
is l´res
tauran
t du
coin.
Au pe
tit restau
rant du co
in avec tout les joye
ux copains
On pass
aient not´temps
en famil
le tout les p´tits gars pis les
p´tites filles
En s´do
nnant la
chair d
e poul
e les mains sur la mach
ine à boules
Au pe
tit restau
rant du c
oin on s´sacraient pas mal du
lend´m
ain.
On ri
aient du monde qu
i travail
lait on les trouvaient p
as mal épais
On av
aient juste à
aller dans ru
elle pis l´argent nous to
mbait du ciel
On vo
laient d´i
n épice
__rie
s où c´que nos chums étaie
nt commis
Au pe
tit restau
rant du co
in maudite boisson qu´on
était b
en.
On pi
quaient des
caps de rou
es on les changeaient en quat´tr
ente sous
Y´en a
qui volaien
t les sacoch
es d´autres qui préféraient f
aire les poches
Des pauvres
parents
éton__
nés
de nous regarder alle
r niaiser
Au pe
tit restau
rant du co
in ben nous autre on manquaient
de ri
en
...
Et pis un jour
ça c´est g
até y´en a un qui s´es
t fait pincer
De
voir qu´y´avait
pu l´droit d
´sortir les autres se so
nt mis à vieillir
C´est
là qu´l
es trouble
s on co
mmencés
y´ont été obligés
d´travailler
Au pe
tit resta
urant du c
oin tenu par des
vietnamie
ns.
Être chef de gang ca donne pu rien c´est ben pour dire c´que l´monde devient
Une chance qui a encore moé qui s´maintie
nt.
«Merci bien messieur Plume.»