Quand
tu descends l´Mis
sissipi,
Jusqu´
en Louisiane, en
plein Dixie,
Faut
pas avoir peur d´al
ler dans l´
French Quar
ter.
Y´a l´
jazz qui braille, y´a l´
jazz qui rit,
Y´a l´
Dixieland qui
chante la nuit,
Y´a
les négresses qui
veulent montrer leurs
fesses.
À
Bourbon Street, feux d´
artifices,
Les
beaux culs d´sac rem
plis d´touristes,
Bor
dels en fleurs, de
toutes les cou
leurs.
Grande
mascarade car
navalesque,
Let´s
spend the night, right
on the desk,
100
piasses à pied, c´est
donc ben vite pas
sé!
V´là
un banjo a´ec
un trombone,
V´là
un saxo qui s´
fait du fun,
V´là
une trompette a
vec une clari
nette.
C´est
la folie qui ex
plose d´ins rues,
C´est pas
une boutique pour
les tout nus,
C´est
une vraie foire qui s´
paye à toués
soirs.
On est r´parti l´lend´main matin,
Après une nuit bla
nchie à´main,
L´oeil
un peu gris, r´mon
ter l´Mississi
pi.
On
a rapporté
dans l´auto,
une
coup´e de blues, à
la radio,
pis
une chanson qui
sent la transpira
tion.