Boules de gommes et p´tits mystères
Je m´demande si y´a d´quoi faire
Qui sortait d´la pipe en terre
De mes
bobos sur les c
oudes
Du bruit
d´la machine à co
udre
Et du
gros chagrin sur
tout
De ma
p´tite frangine qui
boude
Mais la nostalgie tu sais
Autour de quarante balais
Quand ça t ´chope
Ca t´donne envie d´te r´tourner
Sur toutes ces journées ratées
Sans tes potes
Ca donne envie d´retrouver
Et tes billes et tes cahiers
Et ta gomme
Et d´pardonner à ta mère
D´avoir jamais bien su faire
La tarte au pommes
Pas tou
jours mais me
ttons
Avec les frangins on s´luttait
On s´balançait des coups d´pieds
Sous la table
Pour avoir l´blanc du poulet
Que la mère nous découpait
Equitable
Pis on f´sait dans nos assiettes
Avec la purée toute bête
Au milieu
Des p´tits volcans super chouettes
Qui mettaient dans nos p´tites têtes
Du ciel bleu
Boules de gomme et p´tits mystères
Je m´demande si y´a d´quoi faire
Trois couplets
De ces journées sans lumière
Des gâteaux d´anniversaires
Partagés
De ces bouteilles de Clairette
Qu´on détestait en cachette
Et pi d´l´angoisse
De ces heures devant la f´nêtre
A r´garder une bicyclette
Juste en face
Les dimanches à la con
De quand j´avais disons
Dix ans
Me reviennent souvent
Pas toujours mais mettons
Tout l´temps
Les dimanches à la con
De mes automnes monotones
D´enfant
Faisaient d´moi un santon
Sur le tapis du salon
Y´a cent ans
Dans cet ennui accepté
Des après-midi passaient
En silence
Quand les lumières s´allumaient
C´est toute la nuit qui tombait
Sur l´enfance
Ca sentait déjà l´école
Le cartable le tube de colle
Du lendemain
On priait pour que coup d´bol
On s´réveille avec une rougeole
Au matin
Les dimanches à la con
De quand j´avais disons
Dix ans
Me reviennent souvent
Pas toujours mais mettons
Tout l´temps
Les dimanches à la con
De mes automnes monotones
D´enfant
Faisaient d´moi un santon
Sur le tapis du salon
Y´a cent ans