Il
est là comme un imbéc
ile
De
la rosée au bord des
cils
Le
coeur abruti de chagrin
Il
se regarde dans la glace
Où
vaguement un ange
passe
Une
femme au regard lointain
Et
c´est peu dire qu´il va
cille
Il
sent son corps piquer en
vrille
Il
entend les mots de l´adieu
Lui
faire une blessure
comme
Les
meurtrissures dont les
hommes
Ont
souillé les mains du bon Dieu
Il faudra
bien qu´on me raconte
Pourquoi il
faut toujours tricher
Que l´on m´ex
plique où est la honte
Pour un
homme de pleurer ...
Pour un
homme de pleu
rer
Ce n´est pas grave, non c´est
pire
C´est le point de non reve
nir
C´est
la sirène de la mort
Qui
lui murmure des mots tendres
Des
mots impossibles à en
tendre
Pour
celui qui espère encore
A
des milliers de kilo
mètre
Un
chien peut retrouver son
maître
Et
lui ne craint pas ce chemin
Mais
s´il venait lui rappor
ter
Le
caillou qu´elle lui a je
té
Elle
le rejetterait plus loin
Il faudra
bien qu´on me raconte
Pourquoi il
faut toujours tricher
Que l´on m´ex
plique où est la honte
Pour un
homme de pleurer ...
Pour un
homme de pleu
rer
Alors il fond, il se d
éfait
Il
devient son propre re
flet
Il
n´est plus que l´ombre de lui
Et
comme son corps n´a plus de larmes
Il
verse celles de son
âme
Il
verse celles de la pluie
Pour
tant il ne veut pas mou
rir
Pour
tant il ne veut pas pou
rrir
Par
ce qu´elle existe quelque part
Et
parce qu´un jour, par impos
sible
Il
la verra, belle et pai
sible
Pa
sser gaiement sur un trottoir
Il faudra
bien qu´on me raconte
Pourquoi il
faut toujours tricher
Que l´on m´ex
plique où est la honte
Pour un
homme de pleurer ...
Pour un
homme de pleu
rer ...