Trois allumettes une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
Et l´obscurité tout entière pour me rappeler tout cela
En te serrant dans mes bras.
Note : Dans ce poème, Jacques Prévert écrit que chaque allumette offre une vision différente de l´être aimé, puis l´obscurité propice à l´imagination pour revoir l´amour sublimé … Lu par Serge Reggiani en 1962, mais aussi par Yves Montand la même année sur une musique de Joseph Kosma.