Et pour
les besoins d´la cause,
Quand j´ai
eu dix-huit ans ferme,
Adieu,
j´ai quitté la ferme
Car pour
zigouiller une
poule,
Ben y
fallait que j´me saoûle
Sachant
qu´à la vue du sang
J´suis aux
abonnés absents,
J´ai trou
vé dans ma chaus
sure
Un né
cessaire de coiffure,
Des ci
seaux, un peigne en os,
Une ton
deuse, un fer, une brosse
Alors
j´ai nourri l´es
poir
Tout en
pressant sur la poire
De tout
j´ter dans un torchon,
À peine
sauté du ca
mion,
Me suis
r´trouvé dans l´bouillon,
De fri
ser la pharmacienne
Avec
mon fer et mon peigne.
C´est tou
jours la même
coupe,
Celle de
Riquet à la houppe,
J´aban
donne la mèche folle
pour une
bonne vieille coupe au bol
Parfois
cette envie de
fou,
Celle de
leur trancher le cou,
De leur
tailler aux ciseaux
Les deux
oreilles en biseau,
Mais pour
zigouiller une
poule,
Ben y
faudrait que j´me soûle
Sachant
qu´à la vue du sang
J´suis aux
abonnés absents,