Frag
ile,
tendre, rebe
lle et insoumi
se,
Comme une fleur sur la banqui
se,
Douloureuse à la moindre br
ise,
Quand le froid souffle sur ton coe
ur.
Perd
ue,
je te regar
de qui ava
nce,
Les bras chargés de lourds sile
nces,
Entre la cr
ainte et l´espéra
nce,
L´incertitu
de et la douleu
r.
J´éc
oute,
sous les mots qu´on se dit tout bas
,
J´entends ceux que tu ne dis p
as,
Et qui se lisent quelques foi
s,
Dans tes ye
ux qui ne pleurent p
as.
J´es
père,
loin des nuages qui te han
tent,
Bulle de verre dans ta tourm
ente,
À nouveau claire et transparen
te,
Quand tu souri
s comme autrefo
is.
Tu chan
ges,
et pourtant tu restes la m
ême,
Tu ressembles aux fleurs que tu s
èmes,
Dans les yeux de ceux que tu ai
mes,
D´un amour fidèle à ton coeur
.
Ton â
me,
pétrie de lar
mes et de r
ires,
Qui ne sait plus croire qu´au pi
re,
Même quand t
out semble nous di
re,
Que l´aveni
r tourne au meille
ur.
Sec
rète,
même au plus fort de la tempêt
e,
Sous le tumulte dans ta t
ête,
Tu trouves encore un air de fê
te,
Pour résiste
r au vent qui m
ord.
Bles
sée,
je voudrais tant pouvoir t´aider,
T´ouvrir les bras, trouver les c
lés,
Pour te guérir, tout démêle
r,
Te rassurer
quand tu t´end
ors.
Te
suivre,
être présent à tes côtés
,
Comme un phare sur la jeté
e,
Un repè
re pour te guid
er,
Entre les peurs et les dange
rs.
Pou
rtant,
je ne peux que te regarder
,
Sortir de l´eau et replonge
r,
Au plus profo
nd de tes pensé
es,
Être père et t´accompagne
r.
Fragi
le,
tendre, rebelle et insoumis
e,
Comme une fleur sur la banqui
se,
Courageuse à la moindre bri
se,
Et quand le froid souffle plus fo
rt.
T´ai
mer,
comme on aime un enfant qui dor
t,
Être une amarre dans tous tes po
rts,
Sans pour aut
ant monter à bo
rd,
T´aimer toutes voiles deho
rs.