Titre : Chemin du pays où rien n´est impossible, Le
C´est m
oi qui ai choisi ce
chemin diff
icile.
Aujo
urd´hui je m´ar
rête à deux pa
s du
ravin
À reg
arder le vide a
vec un air tran
quille,
Et s
i je n´ai pas
peur, c´est de t
enir
ta
main.
Je n´
ai plus qu´à marcher vers
l´étape suivante
En m
ettant tout mon coeur à t
rouver le sentier
De p
lus en plus étroit, de p
lus en plus en pente,
Et q
ui déjà ser
pente au milie
u de l
´été.
Tu m
´as tenu la main jusqu
´à ce coin tran
quille
Où n
ous avons po
sé nos valis
es et nos
coeur
s.
Il
me faut repartir vers
les rues de la
ville
Et p
orter des nou
velles au miroi
r du
bo
nheur.
J´en
ai rempli ma vie de
puis que tu existes,
Et j´
ai tari mes larmes au c
reux de ton regard.
J´ai
découvert la peur de
t´avoir rendue triste
Et l´
infinie fier
té de te re
ndre l´
espoir.
Me r
evoilà debout, je
marche, je d
écolle
Et j
e plane au des
sus des fenêtre
s allu
mées,
Des c
heminées qui fument et
des préaux d´
école,
Et d
éjà ma rai
son s´endort à p
oings
fe
rmés.
Un pa
ysage entier cou
vert de feuilles mortes
Ave
c une barrière
dans une forêt,
Quatr
e maisons de planches où s
´ouvrent quatre portes,
Au d
edans la pén
ombre a gardé
son s
ecret.
Des v
oix qui se répondent, ét
ouffées par l´automne,
En
un concert bizarre où
les cris des oiseaux,
Tous l
es secrets échos dont
la forêt résonne
Ont m
êlé leur si
lence au murm
ure de
l´eau.
Si
je traverse encore les
secrets de la
bible
Et l´
écorce du
temps jusqu´au coeu
r de l
a vie,
J´ir
ai jusqu´au
pays où
rien n´est imp
ossible,
Et j
´en rapporte
rai ce qui te
manque
ici.
Et j´
en rapporte
rai ce qui te
manque
ici.