đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đŸŽ€đŸ’ƒ

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Artiste : 113
Titre : Les Regrets Restent
[Rim-K]
Ca fait dĂ©jĂ , et puis j’sais mĂȘme plus
Que j’aurais pĂ» tout laisser tomber
L’école m’a laissĂ© assis sur un banc Ă  la citĂ©

ElĂšve trop agitĂ©, qui n’en faisait qu’à sa tĂȘte
Je prĂ©fĂšrais les manifs au lieu d’aller Ă  la bibliothĂšque
Eh mec, les devoirs, j’les faisais tard le soir
Et le matin pour m’rĂ©veiller, c’était tout une histoire
J’ai jamais eu une bonne entente avec l’éducation nationale
Le rÚglement intÚrieur et la façon dont ils travaillent
Dans des classes surchargées,
Toujours les mĂȘmes qui vont au piquet
ArrivĂ© en fin d’annĂ©e, pour passer t’as pas ton ticket
La conseillaire, veut de toi se débarrasser
T’orienter dans un truc auquel tu n’as mĂȘme pas pensĂ©

Et en rang jamais rangĂ©, combien de matiĂšres j’ai dĂ» sĂȘcher
Entre mes premiers rancarts et mon goût pour le danger
J’aimais aussi l’E.P.S, pour mñter les seins des gonzes
Question bizness, toujours un kilo d’piùce
J’ai terminĂ© mes classes dans la rue oĂč lĂ  j’étais le bienvenu
Mais içi les heures de retenus, c’est 24 heures en garde à vue
Les Ă©tudes y’en a ras le cul, le BAC je l’ai pas eu
J’sais qu’au fond pour ma famille
Pour ça, j’les aies toujours déçus
Aujourd’hui comme tu le vois
C’est la musique que j’prends à cƓur
Pour faire passer le message, remémorer mes erreurs

Éviter les ennuis, mĂȘme si j’aime traĂźner la nuit
J’ai eu raison de l’école tant que l’école ne m’a pas nuit

[Boss One ]:
Les années passent, les regrets restent
On croit en soi pleins de pourquoi? A quoi bon?
Seule rĂ©ponse: j’sais pas
Une chose est sĂ»re, en cours j’ai jamais Ă©tĂ© bosseur
Juste un acteur de plus, au fond un emmerdeur

[Boss One]
Ce que j’sais en connaissance de gosse
C’est clair on devrait t’timbrer
J’voulais dire que mĂŽme, m’aurais vu conseiller Ă  l’ElysĂ©e

On m’a poussĂ© vers ce foutu CAP d’menuisier
Pour eux, mon avenir se trouvait au Baumet ou à la Santé
A grand coups d’balet, mes rĂȘves se brisaient
Que dire à ces mîmes, les yeux pleins d’sympathie
Qui m’envient d’abord qui j’suis
Une chose est sĂ»re c’est que j’ai jamais voulu lĂącher l’affaire
Ils m’ont mis la pression,
PressĂ©s d’me voir gicler les cours de Mr CENSON
Mordu Ă  l’hameçon, pour ĂȘtre le couillon parmis les cons
Les insultes pleuvaient vers ce t’enculer d’profs de MATHS
Il fallait jamais m’prier pour foutre l’ahyate

Avec les années tous se gatte, merde
On s’jette tous dans le mĂȘme bizness effĂ©mĂšre
Histoire de faire vibre-mĂšre,
La misĂšre a fait de nous ces hommes en...
Si j’avais sĂ» j’aurais jamais quittĂ© aussitĂŽt les bancs, et tu l’sais

[Boss One ]:
Les années passent, les regrets restent
On croit en soi pleins de pourquoi? A quoi bon?
Seule rĂ©ponse: j’sais pas
Une chose est sĂ»re, en cours j’ai jamais Ă©tĂ© bosseur
Juste un acteur de plus, au fond un emmerdeur
(x2)

[A.P. & Rim-K]

J’suis dans le rap depuis longtemps pourtant je n’ai pas carriùre
Entre l’école, la rue et moi mĂȘme j’ai mis une barriĂšre
L’éducation scolaire, c’était 4 ans en arriĂšre
Combien de fois j’ai dĂ» deçevoir mon pĂšre et ma mĂšre
J’suis un jeune j’ai la vingtaine
La citĂ© m’a mis en quarantaine
D’origine Africaine, j’crois que j’ai pris une lourde peine
Le rap comme remĂšde sans ĂȘtre passĂ© par le solfĂšge
J’suis dans un piùge et encore en vie, c’est un privilùge
L’évolution d’un voyou sur les bancs de l’école

Avec les cancres du quartier et les sniffeurs de colle
Devenus Ă  notre Ă©poque braqueur ou buveur d’alcool
Ou forceur d’anti-vol, Ă  l’école c’était bĂ©nĂ©vole
Recruté par la rue, à moi les grùces matinées
PremiĂšre matiĂšre, locas pipe pour pouvoir dĂźner
On fait des matons content de l’oseille
Et l’anatomie du poste, et l’éducation physique dans la rue
A nous faire des bosses
Devenir génie en herbe? Non!
Mais fumer des gros joins d’herbe? Ouais!
Avec les potes dans les chiottes de lycée
Et faire la feinte aux profs

“ Mr, Mr j’peux aller pisser ? ”
Et puis c’est, avec la tĂȘte baissĂ©e et les yeux plissĂ©s
Qu’on revenait au fond de la classe pour oublier
Attendant impatiement la sonnerie pour pouvois s’barrer
Avec sa dĂ©guĂšne de Barial le p’tit tape du crime
Victime du systĂšme Ă  la sortie sans des livres
Vu nos capacités, on aurait pû quitter la cité
Pour l’universitĂ© mais bon on a pas profitĂ©
J’serai peut ĂȘtre jamais friquĂ©
Mais bon j’ai pas tout perdu
J’ai ma culture du guetto et ma lithĂ©rature de rue.