Quand la rue a Françoise Sagan mes proches Saint Germain des Prés a pris des allures de Neuhof Fort heureusement le pera fut pour moi comme pour elle Jean-Paul Sartre
C’est finalement normal gros que Gibraltar devint légendaire comme la Rue des Blancs Manteaux Juliette Gréco
L’offense n’est jamais celle que l’on pense Ne décrétèrent-ils pas qu’on était laid dès l’enfance Mais que disent donc les apparences plus de ressemblances que de différences D’où l’objet de ma déférence tellement d’illustres engendrés par la France Moi je suis né dans La Haine comme au cinéma L’Amour est la seule guerre que je mène moi
Quand nous parlions amour c’était à plusieurs dans une cave et en javanais Nous aimions effectivement le temps d’une chanson
Maintenant les feuilles mortes se ramassent à la pelle Trop de frères et sœurs manquent à l’appel Et la bicrave entraîne mandat de dépôt et lourdes peines Là où l’enfer c’est les autres comme dans huis clos Juliette Gréco
Moi et Sidi Badr c’est Camus René Char Les frères Cohen les frères Dardenne Etre pris en grippe par ceux qu’ont la rage Une meute de chiens qui veulent assassiner mon personnage Mais cette vie est brève demande à Sénèque Je ne mourrai pas en homme colère comme Sydney Lumet Car je suis né dans La Haine comme au cinéma
L’Amour est la seule guerre que je mène moi
Quand on naît de l’autre côté de la rive on est forcément gauche Et avec tous ces faux Boris Vian qui crache sur ta tombe parce que t’as le flow le plus auch T’arrachent le cœur tellement que tu kickes Existentialiste ou pas au final on danse tous sur les pistes d’un même tabou poto Juliette Gréco
Ma poétique celle du dope man blues Miles Davis hall Kind Of Blue État d’esprit Gérard, Jacques et Jojo Concerto Samson François Rauber Sans famille Ré Mi cours de solfège Maestro repetto meilleur flow Car je suis né dans La Haine comme au cinéma