[Adb Al Malik] Leurs cœurs goudronnés étaient doux comme de l´hérin, La Seine les purifia sur le canal St Martin. Le soleil ne séchera pas les larmes d´Augustin,
Parisiens,Parisiennes contre l´inertie du quotidien. La rue voulut me laisser raide sur le bitume, Mais j´ai toujours un feu dont j´ai fait "pan" avec ma plume. Une fois morte j´ai bien vue qu´elle n´était point belle, Un bouquet de revolvers sur sa tombe c´est l´amour à l´envers.
[Adb Al Malik & Wallen] Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris...
[Adb Al Malik] Puis je me dépêtrais du marasme, De mon histoire. Parce que je suis maigre,
Je pourrais grossir en actes méritoires. Ce fut moins une, mais j´ai pus prendre mon envol, Tel un notorious B.I.G. mais façon nougat-york.
[Wallen] Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris... Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris...
[Adb Al Malik] ET je te prend Paris dans mes bras trop frêles, Dansant un HLM tango afin que tu m´aime. Notre couple drôlement assortit fait peur aux enfants, Mais ils comprendront bien, eux, lorsqu´ils seront grands.
Ta beauté m´éblouit de toutes les couleurs, Donc je manie les subjonctifs séducteurs. Je Malcom X tes banlieues où mon cœur domicile, En aimant tous les êtres parce que j´aime donc j´existe.
[Adb Al Malik & Wallen] Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris...
[Adb Al Malik] La cité du Neuhof a été ma Sorbonne, Donc j’écris sur elle comme le Brel d´Olivier Todd. Si je deviens pompeux comme une certaine ville sur Seine, Je prendrais mes quartiers dans le 18eme.
[Wallen] Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris... Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris...
[Adb Al Malik] On me traitait de racaille, moi qui lisait Sénèque, Faut se méfier de ce qu´il y a sous la casquette de certains mecs. Et, les gars, Est-ce ma peau qui détermine ? Car dedans mon cœur est comme le vôtre, il sublime. Je me répand sur le jardin du Luxembourg, Qu´est donc advenu pour que ne fleurisse plus l´amour ? On pleure plus sur soi que sur les autres, c´est comme ça,
Mais la fin des autres c´est le début de son trépas.
[Adb Al Malik] Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris...
Et j’enfile le manteau de la volonté de savoir, Quand la haine chante ça ressemble au corbeau qui croasse. Ces jours-ci je sais que tu ne sais plus vraiment qui croire, Toutes ces lumières veulent t’éteindre, faut croire.
[Wallen] Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris...
Mais, mais,mais, Paris, mais mais mais mais Paris... (ad lib)