J´ai vu l´indolence, j´ai vu le mépris Dans les yeux de ceux qui se disaient amis J´ai vu la colère, j´ai vu l´avanie Les deux ravagèrent c´qu´on avait d´acquis
J´ai vu l´insouciance, j´ai subi ton absence J´ai juré à Dieu que j´aurais ma vengeance J´ai rendu les armes, délesté de mes peines J´ai fait le serment d´aimer la nature humaine
J´ai retourné ma veste, j´ai vendu mon âme Ont squatté mon esprit des démons charitables Qui m´on tendu la main, promis l´impunité En échange d´un lopin de coeur que j´ai déserté
Depuis la noirceur, je cherche une lueur De mon propre coeur, montrez-moi l´espoir Montrez-moi l´espoir, montrez-moi l´espoir Je me souviens tes yeux, je réclame les heures Vagabonds heureux où l´on cherchait le nord Où l´on cherchait le nord, où l´on cherchait le nord
J´ai entendu les cris, j´ai goûté les larmes Vu jaillir de vos bouches les plus sordides flammes Quand les amours se meurent, que les rages prolifèrent J´ai même vu des anges vouloir mordre ma chair
J´ai vu les apatrides gueuler sans Dieu ni terre Et mourir de noyade en marins solitaires Comment pourrais-je aimer ? Moi qui ai vu le mal J´ai préféré te fuir au profit d´une cavale
Où je cherche mes monstres au creux de mes blessures Vais-je regagner mon âme à coup de points de suture ?
Devrai-je brûler les ponts qui me lient au passé ? Aurai-je le courage de savoir pardonner ?
Depuis la noirceur je cherche une lueur De mon propre coeur, montrez-moi l´espoir Montrez-moi l´espoir, montrez-moi l´espoir Je me souviens tes yeux, je réclame les heures Vagabonds heureux où l´on cherchait le nord Où l´on cherchait le nord, où l´on cherchait le nord Mélodie sans refrain, je navigue sans boussole Mais je me console en cherchant ta main En cherchant ta main, en cherchant ta main